Nardole en solo
Oh oui, quelle belle idée
Classic Doctor Who duos are reunited as they board a very special TARDIS on a nostalgic voyage through space and time.
En cours | GB | 90 minutes |
Science-Fiction & Fantastique | BBC iPlayer, | 2023 |
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The Doctor and Ace meet again and remember their battle against an ancient evil in World War Two where a Viking curse is bringing the dead back to life.
Diffusion originale : 01 novembre 2023
Diffusion française :
01 novembre 2023
Réalisat.eur.rice.s :
Joshua M.G. Thomas
,
Nicholas Mallett
Scénariste.s :
Pete McTighe
,
Ian Briggs
Guest.s :
Sylvester McCoy
,
Sophie Aldred
,
Dinsdale Landen
,
Alfred Lynch
,
Nicholas Parsons
,
Tomek Bork
,
Peter Czajkowski
,
Marek Anton
,
Joann Kenny
,
Joanne Bell
,
Janet Henfrey
,
Stevan Rimkus
,
Marcus Hutton
,
Christien Anholt
,
Cory Pulman
,
Anne Reid
,
Aaron Hanley
,
Raymond Trickett
Avis favorable | Déposé le 25 novembre 2023 à 16:41 |
L'alchimie entre les deux acteurs est palpable et est peut-être la meilleure des classiques. On a vraiment l'impression qu'ils ont passé leur vie ensemble, se retrouvant par intermittence, comme de vieux amis. Je trouve que la dynamique professeur-élève est une très bonne conclusion des classiques, avec une compagne qui arrive à tenir la dragée haute au Doc. Je comprends même rétrospectivement le choix de Billie - Twelve qui repose sur une dynamique similaire pour venir conclure l'ère de Moffat. C'est parfaitement logique. La fin laisse entre-voir un retour d'Ace et effectivement, on sent que le personnage en a encore sous la pédale. Chouette série de six épisodes. Ca mérite une seconde saison avec les personnages de New Who : Les Ponds - River, Clara et l'égo de Moffat, Rose et sa mère, Nardole en solo, la Fam, etc. Il y a réellement de quoi faire. |
Ça fait six fois qu’on le voit mais le décor du TARDIS mémoire, que c’est kiffant ! Purement fanservice, mais fait avec tendresse, parfois même intégré au scénario (comment ne pas réintroduire Ace avec sa batte de baseball ?) et ici l’ouverture prend vraiment le temps de laisser Sophie Aldred retomber dans son personnage.
Les objets ne sont pas que décoratifs, le jeu d’échec est au centre et remplace presque le foyer TARDIS pour venir représenter le débat entre Ace et son Professeur. Comme l’échiquier occupe une place centrale dans The Curse of Fenric, c’est une excellente introduction, qui accompagne le dialogue entre ces deux amis qui évoquent des “undercurrents”, des effets de bord qui se trament sous des courants plus forts, un terme qui revient aussi de façon clé dans le serial.
Ici, l’hologramme de The Power of the Doctor est mentionné ouvertement avec une vraie tendresse qui se dégage entre Aldred et McCoy. Les acteurs ont vieilli et comme d'hab il faut l'adresser, mais l'explication du Docteur est cette fois celle de Seven et elle est à son image : ambigue, tu sens qu'il est en maîtrise de tout et qu'il n'en partage pas plus de la moitié.
Seven est aussi un de mes Docteurs classiques préférés et on comprend ici immédiatement pourquoi. Ce minisode fait complètement honneur à son ère, sa relation avec Ace, son intelligence notamment. Il sait directement ce qu’est un Memory TARDIS, contrairement à Five ou Six, tout semble normal pour lui.
Ce qui est assez génial ici c’est que toute la thématique du TARDIS mémoire auquel on accède par un voeu, est relié de façon totalement fortuite mais très cohérente à l’histoire personnelle d’Ace qui a commencé par un voeu pour rejoindre les étoiles et qui a été un des twists les plus marquants (bon certes, l’un des seuls) de la série classique.
C’est franchement presque comme si le concept de cette mini-série avait été créé avec cette team et cette histoire en tête. Le cahier des charges d’un Tales of the TARDIS (se retrouver, parler d’une ancienne histoire, revenir sur les conséquences et les non-dits notamment concernant les émotions des personnages) s’intègrent tellement bien à l’épisode choisi et au contexte, qu’on pourrait presque avoir eu cet épisode dans une série moderne en format flashback.
Tout de suite on sent tout de même que cette dynamique Doc/Compagne est bien plus complexe et bien plus riche que la plupart des autres (voire toutes ?).
Ça fuse ça fuse, et l’épilogue démontre directement tout l’intérêt de ces Tales : donner suite et parler des non-dits sur les classiques. Voir le Docteur s’excuser d’avoir manipulé Ace, après que celle-ci souhaite plutôt partager la faute, c’est sans doute le développement qu’on aurait du avoir dans une saison 27 ou 28 de la série. L'idée de savoir si l'influence du Docteur était une bonne ou une mauvaise chose vis à vis de la personne qu'Ace est devenue, est aussi très bien gérée.
C’est clairement un best-of de tous les autres Tales of the TARDIS comme de l'ère de Ace, avec presque une référence à chaque épisode où figure cette compagne. Elle nous parle de ce qu’elle devient (ouf, on n’évoque pas des enfants ou une moitié, mais juste son évolution d’adulte). Ou encore, on a le Docteur qui évoque même à nouveau l’idée qu’il surveille de temps à autres la grand-mère maternelle d’Ace, les fameux “courants de fond” qu’il a contribués à créer, idée légèrement abordée dans le précédent. Ou enfin, des sentiments non-dits qui se disent pour la première fois (”I love you”, la relation père/fille), et une bonne dose de fanservice doux avec la reprise de leur dernier dialogue dans Survival.
Excellente conclusion, peut-être le meilleur fragment de Tales, avec une ouverture sur le futur positive et un beau bilan entre Ace et son professeur, bilan à mi-parcours presque, tant il reste encore possiblement l’univers infini au bout de leurs doigts. Leur plaisir final de revoyager ensemble est d’autant plus contagieux qu’il s’agit du duo Docteur/Compagnon qui s’est probablement fait le plus voler du temps et du développement, à cause de l'annulation de la série. J’aime tellement que la série soit du genre à assumer ses choix passés et à faire fi de ça pour intégrer son passé avec tendresse, pertinence et amusement !
Le concept en a sous le pied et pourrait faire office de tremplin pour un nombre de spin-offs fous.